Distinction / prix


Une étudiante de l'ISFA lauréate du prix Institut des actuaires lors du 33eme Concours International des Mémoires de l'économie et de la Finance

Interview de Sandrine HUYNH, lauréate du "Prix Institut des Actuaires" pour son mémoire « Open data et assurance santé : l’union fait la force ? ».

sandrine laureate IA
sandrine laureate IA
Le Centre des Professions Financières, en partenariat avec l’Association Française de la Gestion financière (AFG), la Caisse des Dépôts, Covéa et l’Institut des actuaires, a lancé en mai dernier le 33ème Concours International des Mémoires de l’Économie et de la Finance (CIMEF). « Vers un Monde Nouveau ? » était le thème retenu pour cette 33ème édition du Concours. Un thème vaste qui offrait la possibilité aux étudiants de Master 1 ou Master 2 de développer des travaux explorant une large variété de sujets recouvrant plusieurs enjeux d’avenir.
Le prix Institut des actuaires a été remis à Sandrine HUYNH (ISFA), pour son mémoire « Open data et assurance santé : l’union fait la force ? ». A cette occasion, Sandrine a accepté de revenir sur son cursus, ses doutes mais surtout ses réussites.


Parlez nous de votre parcours :

J’ai rejoint l’ISFA en formation Actuariat par le biais du concours BECEAS à la suite de 2 ans en prépa MPSI/MP. J’ai ensuite rejoint le cabinet de conseil ACTUELIA à partir de mon stage de fin de Master 1 et comme je m’y plaisais, j’ai poursuivi là-bas avec une alternance et un CDI. Actuellement, je suis consultante junior au sein du cabinet.


Pouvez-vous résumer en quelques ligne l’objet de votre mémoire ?

L’histoire est assez simple : une mutuelle souhaite étendre le tarif de quelques-uns de ses produits d’assurance santé à un périmètre national. En effet, bien qu’éclairée sur les prix pratiqués dans sa région de localisation, ce n’est pas le cas sur le reste de la France. Son budget étant limité, elle décide d’explorer le monde des « Open data ». Équipée de la puissance de calculs de sa machine virtuelle nouvellement acquise, elle s’attaque alors à une démarche de tarification dans un but d’extension de primes pures.


Que représente ce prix pour vous ?

Avant ce prix, je n’arrivais pas à réellement me convaincre de l’excellence de mon travail. La raison étant que je souhaitais avant tout obtenir mon titre IA et rendre un mémoire dont je n’aurais aucun regret. Je ne visais donc seulement que de faire de mon mieux et de rendre quelque chose dont je serai contente de rendre. In fine, recevoir ce prix constituera pour moi la preuve indubitable que mon travail vaut bien quelque chose et que je peux mettre un terme à mes doutes.
 

Un conseil a donné aux étudiants actuels de l’ISFA qui font leur mémoire ?

Ne pas abandonner, s’accrocher. La première chose qu’on m’a dit quand j’ai commencé à réaliser mon mémoire, c’était « Tu sauras que tu auras rendu un bon mémoire si à la fin, tu en seras malade rien qu’en le voyant ». Et effectivement, un mémoire demande de l’investissement, de l’encadrement (donc chercher une alternance/un stage chez une entreprise qui encadre bien est important, ne serait-ce que pour la « motivation » ou avoir la pression de quelqu’un qui vous demande où vous en êtes) et surtout de la persévérance. Ce n’est pas forcément une phase très agréable de votre vie (même quand vous aimez votre sujet), mais au moins, vous l’aurez fait et ce n’est que temporaire. C’était important pour moi de le faire car je voulais me dire « j’ai fini mes études, c’est bon ».


Bravo à Sandrine HUYNH pour son travail et son prix. Félicitations également à tous les lauréats et nominés de cette 33e édition.
Retrouvez l’intégralité de son mémoire à ce lien.

Publié le 14 avril 2022