Travailler en recherche et développement universitaire ou privés

Témoignage de Maxime & Jonathan en poste après leur formation d’ingénierie du risque.

La thématique Recherche & Développement


Bien que la vocation de la formation soit à visée professionnelle, certains de ses enseignements sont à la frontière de la recherche et d'une connaissance bien établie en pratique. Certains étudiants choisissent un stage de M2 correspondant à des développements menés dans la cadre de la recherche universitaire ou privée. Ainsi un petit nombre d'entre eux reste dans un contexte où l'enjeu "général"est d'étudier l'implantation dans un environnement matériel particulier d'une solution optimisée en regard de divers paramètres. Les opportunités pour ce type de poursuite se sont concrétisées pour une large part à l'étranger: Japon, Allemagne, Mexique.

Maxime, Ingénieur en calcul scientifique, au CNRS Description


Je travaille dans une unité de service CNRS qui gère des bases de données financières et qui les met à disposition des chercheurs européens, pour l'instant des données journalières et bientôt intra-day [...]. Je travaille essentiellement sur la partie informatique du projet. Étant donné que nous recevons des données quotidiennes, j'ai mis en place des automates qui récupèrent les données sur des serveurs FTP, qui les stockent, les convertissent en CSV (reçues au format EDIFACT, un standard pour les données financières), les insèrent dans des bases de données.
Ensuite un second traitement corrige les erreurs dans les données qui seront transmises aux statisticiens pour des calculs d'indices et de rentabilités.
Pour résumer, je fais
  • du script pour l'automatisation de tâches (bash),
  • de la programmation algorithmique pour le traitement des données (perl et sql),
  • un peu d'administration de serveurs (bash également) et
  • du développement web pour l'accès aux données pour les utilisateurs.

Jonathan T. Hardware Security Engineer, chez Intel Corporation Description

Au sein du "Security Center of Excellence", ma mission consiste à vérifier et valider les micro-processeurs destinés aux marchés des serveurs afin d'en garantir la sécurité. L'analyse de risque est basée sur trois composantes principales : la confidentialité, l'intégrité et la fiabilité.
Dans sa partie pratique, ce travail est fortement orienté "hardware". Cependant, des connaissances logicielles sont indispensables à l'identification des menaces actuelles et futures ciblant les plates-formes serveurs. Ainsi, l'adoption croissante du cloud et de la virtualisation accroit la complexité en matière de sécurité en introduisant de nouveaux risques au regard de la protection des données et de la confiance.
Finalement l'enjeu est de transférer certaines exigences légales et morales dans les appareils électroniques d'aujourd'hui et de demain

Publié le 15 juin 2015 Mis à jour le 23 octobre 2015