Nouveau maître de conférence : Stanislas Quelin

Pouvez-vous nous parler de votre formation ?
J’ai suivi la formation au métier d’actuaire proposée par l’Université Paris Dauphine-PSL. J’ai également un M2 recherche en finance obtenu à l’ENS de Lyon et Lyon 2 et un Doctorat en Sciences de Gestion (ED SEG de Lyon).

Comment êtes-vous arrivé jusqu'à l'enseignement ?
J’ai débuté ma carrière dans le secteur privé. Au bout de quelques années, attiré par la recherche, j’ai réalisé un doctorat durant lequel j’ai découvert mon intérêt pour l’enseignement parallèlement à la recherche.

Dans quel(s) domaine(s) vous êtes-vous spécialisé ?
Mes expériences professionnelles m’ont permis d’exercer des fonctions dans l’actuariat et la finance ; s’agissant de mon travail de recherche, j’ai en particulier abordé la question du financement des jeunes entreprises en présence d’asymétries informationnelles.

Quel cours allez-vous donner à l'ISFA ?
Je vais enseigner les mathématiques financières, l’assurance vie et la finance d’entreprise.

Pouvez-vous nous parler d'une de vos recherches en particulier qui vous aurait marqué ?
J’ai dernièrement étudié le financement des jeunes entreprises à impact lorsque les entrepreneurs disposent d’informations dont les investisseurs ne disposent pas. Dans ce contexte un peu particulier où l’entrepreneur poursuit un objectif non monétaire en parallèle de l’objectif monétaire, je me suis intéressé à la manière dont les entrepreneurs pouvaient s’appuyer sur leur « nature » plus au moins sociale pour informer (indirectement) les investisseurs sur la qualité de leur projet. Ce travail repose sur la théorie des signaux. J’y montre notamment que le « message » adressé par l’entrepreneur aux investisseurs est d’autant plus crédible que les préférences sociales de l’entrepreneur sont « marquées » ; ainsi, les entrepreneurs ayant une nature sociale clairement définie et connue des investisseurs pourraient disposer d’un avantage par rapport aux autres en matière d’accès à des ressources financières externes.